COL À COL
une marche collective en montagne
Qu’éprouvons-nous sur les chemins d'altitude ?
De nos jours, nous habitons majoritairement les espaces urbains et fréquentons les sentiers pour le loisir ou le sport, de manière intermittente et saisonnière.
Nous marchons vers la montagne, sans monter, mais nous avançons vers la rencontre, comme l'étaient les chemins qui relient les villages. Inspirées par la figure du colporteur d'antan et de la poésie mobile, nous activons des zones sensibles sur l'entité ontologique de la montagne.
En collectant des souhaits pour les chemins futurs nous formons une communauté d’alliance à l'Oisans.
Face au défi climatique, Col à col expérimente le sentier comme source d'éveil à l'environnement. Sur un territoire où l'imaginaire des exploits et conquêtes des sommets domine, nous proposons l'art de la lenteur douce. Car " la passivité active peut devenir une force de résistance symbolique prodigieuse et à ce titre être à la fois au centre de l’éthique et du politique" Anne Dufourmantelle, Puissance de la douceur
Azucena Momo & Anissa Zerrouki
Azucena Momo
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Avec le soutien
VI.VID DANS LE CADRE DU PROJET “LA MONTAGNE INFINIE” 2024. INSTITUT RAMON LLULL
Walking From Scores, Elena BISERNA, Les Presses du réel, Dijon, 2022 (art vivant et performance)
A propos de « La marche comme pratique relationnelle. »
« Marcher semble […] représenter une activité privilégiée pour interroger nos relations à l’environnement, au territoire et à l’urbain, sous la forme d’une interaction dialectique avec la mobilité même de l’espace, ses transformations physiques et immatérielles. Ainsi la marche, constituerait presque une synecdoque des pratiques quotidiennes et de l’habiter, en tout cas un prisme favorable à l’observation de l’expérience de l’espace vécu : une forme de « savoir déambulatoire – ou de déambulation avertie, selon la formule de l’anthropologue Tim Ingold. » pp.51-52